La certification HVE, qu'est-ce que c'est ?
Le label Numérique Responsable est aujourd’hui le seul à proposer un cadre aux organisations (entreprises, établissements publics, collectivités et associations) pour réduire et optimiser leur empreinte numérique à la fois au niveau social et environnemental.
L’Agence LUCIE et l’INR (Institut du Numérique Responsable) - respectivement gestionnaire et fondateur du label - viennent de mettre au point un pallier de labellisation plus accessible : procédure simplifiée et plus rapide, score à atteindre de 300/1000 (contre 600/1000 pour le 2e pallier), contrôle et formation facilités.
Pour mieux prendre en compte leurs enjeux, le label propose désormais une déclinaison de son référentiel à destination des Entreprises de Services du Numérique (ESN) et aux collectivités.
SGS, le leader mondial du testing, de l’inspection et de la certification, fait partie des 3 OTI habilités à auditer ce label (organismes tiers indépendants).
Le Numérique Responsable est de plus en plus considéré comme un vrai défi environnemental par les entreprises, privées et publiques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un utilisateur « consomme » près de 800 kg de gaz à effet de serre chaque année, il faut également près de 800 kg de matières pour produire un ordinateur.
Créé par l’INR et opéré par l’Agence LUCIE en juin 2019, le label Numérique Responsable permet d’améliorer l’empreinte environnementale et sociale du Numérique. SGS, le leader mondial du testing, de l’inspection et de la certification, fait partie des 3 OTI habilités à auditer ce label.
« Quand on parle de Numérique, cela comprend aussi bien la câblerie, l’infrastructure de stockage mais surtout la consommation des ressources (bande passante) et la fabrication du matériel (matières premières, métaux rares). Notre société de consommation nous pousse à renouveler toujours plus nos équipements. Si l’on ajoute à cela une filière du recyclage pas encore assez développée, on se retrouve face à un péril environnemental de taille. Or le label Numérique Responsable est le seul élément tangible, à ce jour, dont disposent les entreprises pour s’évaluer. » explique Fabien Abrikh, Responsable de l'excellence opérationnelle et coach Lean, SGS, ainsi que Directeur Adjoint de la Stratégie à l’INR .
La création d’un 1er pallier de maturité pour le label permet l’obtention du précieux sésame aux organisation moins matures, de tailles plus modestes, ou moins aguerries à ce type d’outil.
Les autres améliorations du label – obtenues grâce au fruit d’un travail constant de collaboration entre les diverses parties prenantes de l’écosystème LNR - portent sur le raffinement des exigences du référentiel, la spécification d’indicateurs de performance, et la déclinaison du référentiel selon deux nouvelles typologies d’organisations, telles que les ESN et les collectivités. Concrètement, les aspirants au label niveau 2 peuvent solliciter soit SGS directement, soit l’Agence LUCIE, qui se charge de transmettre les demandes de devis aux OTI habilités.
Quel que soit leur choix d’OTI, les aspirants doivent en outre suivre une formation obligatoire (d’une durée de 3 jours) délivrée par l’Agence LUCIE.
Le cycle de labellisation démarre alors par une auto-évaluation de l’organisation candidate, sur la plateforme en ligne – LUCIE Online. Cette phase permet également de recenser tous les documents de preuves nécessaires pour attester de la satisfaction aux 60+ exigences du label, répartis en quatre grands axes et près d’une quinzaine de principes d’action. Un audit documentaire (durée variant de 0.5 à plusieurs jours, selon la taille de l’organisation et le nombre de sites) et sur site est ensuite réalisé par l’OTI. Sur la base du rapport généré, l’organisation doit établir un nombre réduit d’engagements ciblés et pertinents, avec des échéances précises à court et moyen terme. C’est enfin un Comité de Labellisation indépendant qui statue sur le dossier. Ce Comité décide in fine de l’attribution ou non du label, concrétisée par une certification délivrée par l’INR. Le cycle de labellisation dure en tout trois ans, avec un audit de suivi prévu à 18 mois après l’attribution initiale du label.
« La pandémie de la Covid-19 a freiné la progression du label Numérique Responsable. À ce jour une vingtaine d’entreprises sont labelisées et une trentaine sont candidates. Le numérique responsable est une phase importante dans la transformation digitale des organisations et un marqueur fort de la prise de conscience environnementale et de l’engagement responsable. » conclut Fabien Abrikh.
Témoignage client ESN (entreprise de services du numérique) : Pascal Mourier, Directeur de l’Agence web SWAT
L’agence a été labellisée en novembre 2021. Mais des transformations durant la démarche de labellisation ont déjà été entreprises.
Nous avons changé notre environnement numérique de travail (suite Infomaniak à la place de Google). Cette transformation d’organisation interne a été une opportunité pour faire évoluer nos modèles de documents et adopter une charte graphique d’impression éco-responsable.
Pendant l’étape d’auto-évaluation, nous avons pris conscience que nous avions déjà adopté des gestes à très fort impact comme la prolongation de la durée de vie de nos équipements. La moyenne d’âge de nos ordinateurs dépassait 5 ans lors de l’audit.
La démarche de labellisation nous a permis d’ancrer profondément les enjeux du numérique responsable au sein de l’entreprise et de l’équipe. Elle nous a donné un élan pour faire évoluer notre offre et proposer une prestation de création de sites web éco-responsables.
Nous valorisons le label NR sur nos différents supports : plaquette, offre commerciale, site web,... Nous prenons également de plus en plus la parole sur les réseaux sociaux sur la thématique NR. Et surtout, nous en parlons à tous nos rendez-vous commerciaux.
L’obtention du label NR nous donne aujourd’hui du crédit et garantit l’authenticité de nos engagements. C’est pour nous une véritable arme anti-greenwashing !
L’impact du Numérique, en quelques chiffres :
- 800 kg de matières pour produire un ordinateur
- 70 kg de matières pour un smartphone
- 10% de la consommation électrique mondiale
- 4% des émissions mondiales de GES
- 12 milliards d’objets connectés en 2020
L’empreinte numérique annuelle d’un utilisateur :
- 800 kg de gaz à effet de serre
- 13 910 L d’eau
- 3 kg de déchets électroniques
Et sur une journée de bureau :
- 51 ampoules de 25W ou 2 radiateurs de 600M allumés pendant 8 heures
- 29 km en voiture (6 380 km/an)
- 7 packs d’eau de 9 L ou 1 douche.
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